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Josef Schovanec, lors du colloque « Autistes dans la Cité » du 31 mars dernier, nous a séduits par  son analyse des difficultés rencontrées par les personnes avec autisme et avec une sensibilité particulière pour les personnes avec autisme Asperger ou de haut niveau.Il bnous aide ainsi à imaginer les solutions…
Josef a accepté de revenir à Marseille, ville pour laquelle il a eu le coup de foudre, le Vendredi 22 juin et le samedi 23 juin.
Josef est Diplômé de Sciences Po à Paris, Docteur de lÉcole des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris, Chercheur en Philosophie et Sciences Sociales

Vendredi 22 juin 19h30 22h00 :
Conférence -débat sur les questions de scolarisation , de formation, d"emploi des personnes avec autisme;
Tout public : 5¬ par personne

En principe , le lieu sera: centre Timon David 211, rue d"Endoume 13007 Marseille. Parking possible Bus no 80 ou 61 arrêt Endoume Bompard

Samedi 23 juin 9h00 12h00 :
Café Asperger             
personnes avec autisme Asperger ou HN tous âges et leur accompagnant; gratuit mais consommation payante non obligatoire au tarif d"un bar normal
lieu: Le foyer du Marin 25, rue de Forbin 13002 Marseille  Métro  ou tram: Joliette
Inscriptions à envoyer à URAFSE 29, traverse de la Baudille13007 Marseille (avec le règlement pour le 22) , la liste des personnes inscrites et leur e-mail (obligatoire) en mentionnant vendredi 22 ou samedi 23.

Icone PDF Formulaire d"inscription 22 juin

Icone PDF Formulaire d"inscription 23 juin

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Colloque du 31 mars 2012

Le 31 mars 2012, le colloque « AUTISTES DANS LA CITÉ » a accueilli 451 personnes, daprès nos listes démargement…
Ce colloque a permis de démontrer que la place des personnes avec Autisme était effectivement dans la Cité et que tout linvestissement réalisé dès le plus jeune âge dans laspect éducatif et les habiletés sociales permettait une bien meilleure qualité de vie et par conséquent, un bénéfice, sinon une charge moindre pour la société.

Le Lions Club dAubagne Garlaban, représenté par sa Présidente Josiane CALDIER et Monsieur Francis BOLOT Gouverneur du district Sud-Est, a souhaité que ce colloque ait lieu. Monsieur Pierre MINGAUD, maire de la coquette ville de la Penne-sur-Huveaune, nous accueillait généreusement dans sa superbe salle polyvalente. Merci à tous.
Le public était composé de nombreux professionnels accompagnant des personnes avec Autisme en libéral ou en établissement, lesquels ont consacré leur samedi à ce colloque. Nous les remercions de leur présence ainsi que de leur travail au quotidien, souvent difficile, au nom de toutes les familles concernées.
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Définitions

Le terme autisme est dérivé du grec « autos » qui signifie « soi-même » et a tout d"abord été employé par Bleuler en 1911 pour désigner le repli sur soi, chez des patients souffrant de schizophrénie.
Il s"emploie aujourd"hui pour désigner à la fois un trouble en particulier (correspondant à « l"autisme infantile ») et également la catégorie entière des troubles autistiques.
À ce titre il peut être employé comme synonyme des termes « troubles envahissants de développement » (TED) et « troubles du spectre autistique » (TSA), qui mettent l"accent pour l"un sur le fait que le trouble peut affecter les différentes modalités du développement de l"enfant(cognitif, social, affectif…) et pour l"autre sur la grande variabilité inter-individuelle des troubles.
Ainsi, l"une des conceptions de l"autisme aujourd"hui est celle d"un « continuum autistique » allant de formes d"autisme sévères avec déficience intellectuelle et troubles du comportement massifs, à des formes d"autisme dit « de haut niveau » avec un bon niveau de langage, sans déficience intellectuelle voire même avec des aptitudes spécifiques extra-ordinaires.

Ces termes recouvrent donc différentes pathologies : autisme infantile, autisme atypique, syndrome de Rett, syndrome d"Asperger… Ces syndromes sont variés, en ce qui concerne les manifestations cliniques, les déficiences associées, lâge du début des troubles ou lévolution. La prévalence est d"environ 4 à 5 / 1000 pour l"ensemble des TED et de 4 garçons pour une fille.
L"etiologie est encore aujourd"hui méconnue, probablement multifactorielle et de multiples hypothèses étiopathogéniques sont proposées (génétiques, environnementales, biochimiques, neurophysiologiques…).

Selon la CIM 10 (Classification Internationale des Maladies), l"autisme est défini comme un trouble à début précoce (avant l"âge de 3 ans) et se caractérise par une « triade symptomatique » :

  • altération qualitative de la communication
  • altération qualitative des interactions sociales
  • comportements, activités et intérêts restreints, répétitifs et stéréotypés

 

Les signes de l"autisme

Il existe différents syndromes autistiques et pour un même syndrome, les manifestations varient d"un individu à l"autre. Nous pourrions dire qu"il existe autant de formes d"autisme que d"autistes, que l"autisme touche un individu singulier et se traduira donc de façon singulière.
C"est pourquoi les signes de l"autisme peuvent ne pas tous être présents et apparaître de manière et d"intensité variables.
Trois domaines sont principalement touchés : la capacité à communiquer, à être en relation avec les autres et à interagir avec l"environnement.

Les troubles de la communication concernent le langage et la communication non verbale.
Le langage peut être absent ou se développer tardivement avec de nombreuse particularités : inversion des pronoms (« tu » à la place de « je »), écholalie, utilisation de mots dans un sens inhabituel, débit, rythme et modulation de la voix atypiques.
Lorsque le langage est bien développé, des difficultés demeurent souvent concernant les échanges de type dialogue (tendance au soliloque, bizarreries…), les conversations abstraites, l"humour…
Les troubles de la communication non verbale concernent la compréhension (mimiques et gestes d"autrui) et l"expression : expression faciale pauvre, sourire rare, contact oculaire qui s"établit difficilement, défaut de pointage et d"attention conjointe.

Les troubles de la socialisation apparaissent dans le « retrait autistique » qui se caractérise par un isolement, une incapacité à développer des relations interpersonnelles, une indifférence ou une absence d"intérêt pour les autres.
Le contact oculaire est difficile, rarement direct, il peut paraître vide, « transparent » ou fuyant avec de brefs regards périphériques. La sollicitation peut entraîner de l"agacement ou de l"angoisse, l"enfant autiste peut sembler refuser ou éviter la relation. Il n"initie pas l"interaction, l"échange dans les jeux et activités est limité, l"imitation est absente, l"autre est « instrumentalisé » : l"enfant se sert par exemple de la main de l"autre pour prendre quelque chose ou sassied sur lui comme sur une chaise.

Les troubles du comportement se traduisent par des comportements bizarres, rigides et des stéréotypies. L"activité est pauvre et répétitive à partir d"objets inhabituels (manipulation de jouets durs, de ficelle…) ou de jouets utilisés de façon détournée (l"enfant regarde comme hypnotisé les roues d"une petite voiture qu"il fait tourner, aligne inlassablement des crayons…). Les intérêts sont restreints et il n"y a pas vraiment de jeu imaginatif ou symbolique (dînette, poupée…).
Les auto-stimulations sensorielles sont également caractéristiques de ces troubles du comportement, avec la recherche de sensations particulières à travers la manipulation d"objets ou du corps (faire tourner des objets, fascination pour des jeux de lumière, balancements du corps, jeux de doigts devant les yeux, battements de mains…).
La perception du monde qui l"entoure paraît également troublée, avec des manifestations qui semblent correspondre à des anomalies perceptives comme des « hypo- ou hyper- sensibilités » dans certains domaines (visuel, auditif, douleur…) et parfois de manière assez paradoxale à l"intérieur d"une même modalité sensorielle. Par exemple, une indifférence apparente au monde sonore (lenfant paraît insensible aux bruits extérieurs, ne réagit pas à des bruits forts et inattendus comme un klaxon) qui contraste avec des réactions paradoxales ou sélectives : peur de certains bruits même familiers (aspirateur), sursaut à un froissement de papier ou fascination pour la musique.
Les comportements peuvent aussi témoigner d"une certaine rigidité (ex : régime alimentaire spécifique lié à la consistance des aliments), avec mise en place de routines et rituels, et intolérance aux changements (de lieux, de personnes, demploi du temps&), qui suscitent des réactions dangoisse, de colère vive, dagressivité avec parfois automutilation. Le plus souvent,lenfant n"exprime pas d"émotions (ni gai, ni triste, ni étonné, ni fâché) ou de manière inadéquate (pleure ou rit sans raison apparente).
Des troubles du sommeil peuvent être présents parfois durables et intenses.

  1. Selon la CIM 10
  2. Circulaire interministérielle 2005
  3. Nombre de cas d"une maladie pour une population donnée.
  4. Étude des causes d"une maladie.
  5. De l"étiopathogénie : étude des causes d"une maladie et des processus par lesquels ces causes agissent.
  6. Répétition systématique des derniers mots entendus
  7. Monologue
  8. Désigner du doigt
  9. Capacité d¼orienter son attention et celle d¼autrui sur un objet commun référent
  10. Tendance à conserver la même attitude ou à répéter le même mouvement ou les mêmes paroles.

 

Tiré du site Autistes sans frontières

L"autisme n"est pas provoqué par une relation pathologique avec les parents, mais par une anomalie cérébrale organique inconnue.

Le diagnostic dautisme en France est souvent accompagné dun sentiment de résignation et dimpuissance : « il ny a pas grand-chose à faire. » Ce fatalisme repose sur lignorance, la méconnaissance ou le mépris des interventions éducatives spécifiques qui existent pourtant depuis 40 ans aux Etats-Unis notamment et qui ont démontré leur efficacité et leur pertinence.

Il est possible de traiter lautisme, de repousser les limites de ce handicap et den atténuer les symptômes. Les buts de l"éducation spécifique sont de permettre aux autistes de comprendre leur environnement social, de développer leurs capacités, de diminuer leurs comportements incompatibles avec la vie sociale et d"augmenter au maximum leur autonomie.

Voici quelques pistes pour aider les parents à opter pour les bonnes orientations, celles qui aideront leur enfant à véritablement progresser.

Votre enfant vient de recevoir le diagnostic d « autisme ».
Voici les 10 vérités que vous devez savoir :

1. Le diagnostic dautisme nest pas une sentence à vie ; il na pas valeur de pronostic
2. Lautisme est un handicap dorigine physiologique ; ce nest pas une maladie mentale, encore moins une « psychose infantile »&
3. La culpabilité des parents naide pas lenfant autiste à aller mieux&
4. Lautisme est un handicap dorigine physiologique
5. A cause de son autisme, lenfant a une perception du monde perturbée
6. Lautisme nécessite une intervention éducative adaptée mise en place par des professionnels compétents
7. Limplication des parents dans le processus thérapeutique est essentielle
8. Lautisme requiert une prise en charge éducative précoce
9. Un enfant autiste est intégrable à lécole, dès la maternelle
10. Une personne autiste peut prétendre à une vie heureuse et autonome

 

Autisme, lhypothèse neurobiologique renforcée :

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Autisme, lenjeu crucial du dépistage précoce :

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Lien web Site d"Aspie Québec

 


Bonjour
Vous trouvez enfin  sur mon site le compte rendu du colloque de juin 2010.

Compte rendu du colloque de juin 2010

A la suite du témoignage de mon fils Fabien, il y a deux petites vidéo, vous pourrez donc l"écouter
Il était  déjà intervenu à l"âge de 16 ans au colloque 2006.
Cordialement
Anne Viallèle
APIPA

 


Un site très intéressant pour nos jeunes!!

Vous êtes élève ou étudiant, Handi U vous informe sur les formations et la vie d"un étudiant : aides diverses, adresses utiles, textes officiels.

Vous travaillez dans l"enseignement supérieur et la recherche ou pensez à votre insertion professionnelle, ce site vous permet d"en savoir plus sur le recrutement et le maintien dans l"emploi.

https://www.handi-u.fr/

 


Comment Daniel Tammet nous aide à mieux connaître l"Autisme.

 


Après le guide scolarisation, Asperger Aide propose un guide insertion dans l"emploi.

Guide sur le site autisme.info31.free.fr

 


L"association Asperger Aide propose un guide d"intervention pédagogique à télécharger pour aider à la scolarisation et à l"intégration des enfants Asperger. Destiné notamment aux enseignants et AVS, il pourra leur permettre de mieux connaître le Syndrome d"Asperger et ainsi de mieux comprendre l"enfant, afin d"optimiser sa scolarité.

 


Retrouvez toutes les informations concernant la journée organisé par le l"association L"AVANCÉE du 19 Mars 2011 consacrée aux personnes autistes ASPERGER sans déficience intellectuelle sur ce lien :

Lien web Informations concernant la journée

 


Une initiative intéressante signalée par Odile Annota , Autisme France.

Pdf Un regard sur le monde

 


La Conférence Internationale « Asperger 2011 » qui s"est tenue à lyon le 7 avril dernier devant plus de 600 personnes est intégralement en ligne sur le site du CRA Rhône-Alpes.
Les interventions peuvent être suivies en version française ou en version originale.
Un grand merci au super ingénieur/documentaliste/webmaster du CRA Rhône-Alpes.
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Rappel du programme :
– Ouverture de la Conférence Asperger 2011 : Dr. Sandrine Sonié (CRA Rhône-Alpes), Muriel Le Jeune (Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes)
– Syndrome dAsperger : hier et aujourdhui : Pr Digby Tantam, University of Sheffield (UK)
– Les corrélats neurocognitifs du retard de langage dans les troubles du spectre autistique : Pr Laurent Mottron, Hôpital Rivière-des-Prairies, Montréal, Canada
– Neurobiologie du syndrome dAsperger : Dr Bhismadev Chakrabarti, School of Psychology and Clinical Language Sciences, University of Reading
– Dépistage du syndrome dAsperger : apports dAutism Research Center (ARC) et de Lyon : Dr Sabine Manificat, Hôpital Saint Jean De Dieu, Lyon, Dr. Janine Robinson (D.Clin.Psy), Londres
– Le syndrome dAsperger chez ladulte : le challenge du diagnostic differentiel et des comorbidités : Dr Marc Woodbury-Smith, Mc Master Childrens Hospital, Hamilton, ON, Canada
– Syndrome dAsperger : devenir de ladulte & orientation dinterventions (autonomie, emploi, habiletés sociales) : Pr Patricia Howlin, Saint George Hospital, University of London

Lien PDF Un document à l"attention des médecins, expliquant très bien le syndrome d"asperger.